
Furieuse envie d’écrire, maison hantée et une femme enfermée dans un parc
Et, si je reprenais mon concept de liste que j’aimais bien écrire sur mon blog, à l’ancienne. Concept que j’avais mis de côté depuis… 2012 apparemment. Oh well… Cependant je fais un peu évoluer. Avant l’idée est de partager des petites anecdotes, des moments de vie pas mal futiles. Ça, je vais continuer mais dans une visée un peu plus « littéraire », dirons-nous. Un peu figer des idées, des pensées, des sensations et les écrire en mode « ça pourra servir ». Comme un dessinateur gribouillerait des petits sketches sans but précis. A ceci, je vais rajouter des notes sur des livres que j’ai lus, des séries ou films que j’ai vus… Parce que des fois, je lis, vois ou entends des trucs sympas mais y a pas forcément matière à écrire un article. Ou j’oublie de l’écrire. Bref, j’inaugure ma rubrique « Vu, lu, entendu, pensé ». On verra ce que ça donne et comment ça tient.

Une envie d’écrire un nouveau blog
Vous savez pourquoi je n’écris pas ? De fiction, je veux dire car sinon, j’écris. Beaucoup. 5 à 7 articles par semaine. A 1200 mots l’article en moyenne, faites le calcul. Quand j’ai repris l’écriture avec le traditionnel nanowrimo en novembre, je m’étais donné un objectif d’écrire 1670 mots par jour. J’ai pas trop tenu. Je suis descendue à un objectif de 850 mots les mots suivants et j’ai lâché en avril. Le mois où j’ai le mieux tenu mon objectif était en janvier et février où j’étais arrivée à 75% de mon objectif. Bref, j’ai envie d’écrire de la fiction mais je ne le fais pas parce que j’écris des blogs. Moins exigeant, moins longue haleine. Quand je parle d’une stratégie de petits pas, l’écriture bloguesque vs l’écriture romanesque est à 100% là-dedans.
Mais j’ai quand même envie d’écrire un nouveau blog sur… les relations amoureuses. C’est trop ma passion depuis quelques mois. Je crois que c’est lié à mon âge. Je me sens un peu « vieille tatie qui a bien vécu et qui a des choses à dire à la jeunesse », quelque chose comme ça. Du coup, j’ai un peu envie de reprendre ma plume sur ce sujet. Sans vécu parce que ma vie amoureuse n’est plus vraiment exaltante à raconter. Ca irait de pair avec mes histoires d’Audrey et de trouple du lac, là… Que je n’écrirai jamais si je me lance dans un énième blog.

Et si je lançais des newsletters ?
Et bah oui, vu que je déborde de temps pour écrire, cf supra. Pendant mes vacances début septembre, j’ai fait trois jours de vélo, deux jours de thalasso, un très bon combo si vous voulez mon avis. Et pendant que je rompichais sur le matelas hydromassant, je me disais que je ferais bien une newsletter bien-être, entre massages, yoga et infusions. Un peu mon idée initiale sur Dans mes petits carnets avant que je tombe dans le tourbillon développement personnel. Et que je me mette à tout rejeter en bloc. Comme l’univers du care me plaît quand même bien, ça me ferait de la visiblité avant d’être embauchée comme directrice marketing et communication d’un spa chic. Genre la Zoologie ou le spa Nuxe, mes petites pépites.
Et tant qu’à avoir peu de temps, je serais tentée de lancer aussi une newsletter de type data journalisme avec quelques chiffres et infographies mais là, c’est pas très abouti dans ma tête.

Le volet battant de la maison mystérieuse
Comme expliqué dans un vieil article, j’ai un kink sur les maisons abandonnées. Sur mon chemin pour aller au bureau, j’en ai deux. La première qui n’a pas bougé en trois ans et la deuxième… Non plus jusqu’à la semaine dernière où, en passant, je repère un volet ouvert alors qu’auparavant, non. Je retiens mon souffle : quelqu’un vit-il là ? Depuis, j’ai remarqué que le volet restait ouvert, bougeant plus ou moins selon le vent. Et ça crée une attraction tellement forte. Je brûle de rentrer dans cette maison. Quand je vois des photos d’urbex de maison « à la localisation tenue secrète », je me demande si c’est ma maison mystérieuse ou pas. Parce que ce volet ouvert, je vois deux explications. Soit une expédition urbex, soit une attache qui a lâché. Ou un fantôme qui me fait un clin d’œil mais ça, c’est juste une petite idée de roman dont je ne saurais que faire.

Nouvelle activité de comédie musicale
Depuis que j’étais à Bordeaux, je me cherchais une activité un peu artistique. Problème : des cours de comédie musicale, à Bordeaux, y en a peu. Un tellement pris d’assaut qu’ils ne daignent même pas répondre à ton mail de prise de renseignement, un autre qui ne m’arrange pas du tout en terme d’emplacement. Je vous parlerai un autre jour du fait que j’hésite parfois à m’acheter un vélo électrique pour agrandir mon cercle d’action. Je finis par m’inscrire à un cours pas trop loin de chez moi mais qui n’a pas trop bonne réputation.
J’ai donc payé 30 € pour trois cours d’essai, honnête. Le premier cours est annulé et décalé à la semaine suivante. Il pleut et pour aller au cours, j’en ai pour une vingtaine de minutes de vélo donc je ne suis pas fâchée. La veille du premier cours, je découvre un flyer m’annonçant l’ouverture d’un cours de comédie musicale à moins de 10 minutes à pied de chez moi. Enfer et damnation, que n’ai-je eu cette information plus tôt ?
Un premier cours glaçant
C’est le jour du premier cours de comédie musicale de l’école où j’ai déjà payé mes cours d’essai et… ça ne me plaît pas. Déjà, je trouve l’ambiance très froide. Je veux dire la prof ne semble pas s’intéresser à qui je suis. Elle me demande si j’ai déjà chant mais ça ne va pas plus loin. Avec moi, dans ce cours, deux filles. Dont je ne connaîtrai le prénom qu’en étant attentive car la prof ne semble pas trouver utile de créer un semblant de lien entre nous. Une autre meuf est en retard car elle ne trouve pas où stationner, elle est un peu en panique et la prof lâche une remarque peu sympa sur le sujet. Ok, je ne suis définitivement pas à l’aise. Sans parler du fait que mes tentatives d’humour ne semblent pas du tout appréciées
C’est moi ou on comprend rien ?
Et le cours est bizarre. On fait de l’échauffement vocal, ok, rien à dire. Puis arrive le moment de chanter, elle nous distribue une feuille avec des paroles. Une chanson que je ne connais pas mais que mes deux camarades connaissent car elles viennent aussi le mercredi et ont eu un premier cours. Ok, il est établi dès le début que je serai à la traîne toute l’année vu que je ne suivrai qu’un cours sur les deux disponibles. On écoute la chanson et « c’est joli, hein ? Bon, on va pas la travailler celle-là, on va en faire une autre ». Quoi ?
Une technique de danse… originale
Pas le temps, on passe à la danse ! Alors je ne suis certes pas une grande danseuse mais il me semble plus facile d’apprendre à caler les pas sur le rythme (1, 2, 3, 4…) que sur « tu fais ça puis ça… » Alors que je commance à me dire que je ne comprends rien, arrive l’ultime épreuve : les claquettes. Ce mot avait fusé deux ou trois fois depuis le début du cours mais je m’étais dit « ah ok, il doit y avor un cours de claquette et on fera un numéro ensemble. » Et non, les claquettes, c’est nous. Me voici donc chaussée de chaussures un peu trop petites à taper, frotter le sol et ça va très vite ne pas me plaire. Je suis une aérienne, moi, j’aime pas que mes pieds tapent le sol, vraiment pas. Bon, après, je suppose qu’il y a quelque chose de drôle à se dire qu’après avoir passé ma journée à faire des claquettes de façon métaphorique, me voilà en train de le faire pour de vrai.

Et un coup de foudre artistique
Bref, je rentre chez moi très dubitative. Je n’ai pas aimé cette sensation qu’on est juste là pour faire, sans implication, sans que les individus soient pris en compte. J’en parle à Victor et décision est prise : je vais tester le cours à côté de chez moi. J’appelle la prof le lendemain, je chante un truc un peu à l’arrache car il y a une partie audition. Et ça n’a rien à voir. La prof, Fanny, s’intéresse à nos parcours, nous demande d’improviser, de s’impliquer dans le cours. Je sens la volonté de créer une troupe, comme ce que j’avais à Paris. La fois suivante, j’ai eu droit à cinq ou dix minutes de coaching sur une chanson que j’avais choisie. A un moment, j’avoue, j’ai sorti un truc puissant. Ca m’a tellement surprise que j’ai failli m’arrêter. C’est officiel : j’ai trouvé mon cours.
La fille du parc
Dans la série des histoires improbables croisées qui me posent tant de questions, let me introduce l’histoire de la fille du parc. Mardi soir, je rentre de la comédie musicale, vers 22h45. Je passe devant un petit parc, je vois un mec qui trafique sur la grille. Tout d’abord, je me dis qu’il doit accrocher une affiche, quelque chose. Sauf que tout à coup, apparaît une meuf qui descend de la grille du parc. Ok, ils s’étaient offerts un petit frisson dans la nature, de nuit ? Sauf que là, la fille sort un « Ah merci, sans vous, je sais pas comment j’aurais fait. C’est vraiment la première fois que ça arrive. » Quoi ? Mais quoi ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Elle s’est endormie dans le parc et le gardien ne l’a pas vue ? Mais il n’y a pas vraiment d’endroit dissimulé. Ou alors elle bossait dans le bâtiment qui est dans le parc, elle n’a pas été attentive à l’heure ou avait oublié les clés chez elle ? Tant de questions sans réponses, j’ai juste dévisagée la meuf quand j’ai entendu ça, cherchant à remettre les pièces du puzzle ensemble. Mais je vais guetter, lors de mon prochain passage dans le parc, des fois que je la recroise.

Quelques séries et films vus et sur lesquels je n’ai pas (forcément) prévu un article
Boîte noire
Grosse surprise mais j’ai vraiment beaucoup aimé. En fait, j’aime bien les histoires de complots et compagnie. Moi, au début, le complotisme, je trouvais ça génial. Au sens narratif du terme, j’entends. J’ai grandi avec X-files, ne l’oublions pas. Evidemment, je trouvais ça génial tant que ça n’avait pas de conséquences sociétales, sanitaires ou politiques. Ce que j’ai particulièrement aimé dans Boîte Noires, c’est qu’à plusieurs reprises, j’ai cru que ça allait partir en vrille. Des résolutions qui semblent un peu moyennes et tout à coup, un rebondissement. Vraiment, un très bon thriller.

Un couple parfait
J’ai prévu un article un peu sur cette série mais pas sur le fond. C’était un peu bof. Pourtant, les quasi huis clos entre riches avec quelqu’un qui meurt, bon, je connais bien. C’est quasi littéralement Mine, une série coréenne que j’avais bien aimée. On va retrouver le grand classique des histoires de riches pourris jusqu’à la moelle. Infidélités, secrets de famille, revers de fortune. Personne n’est ce qu’il a l’air d’être. Au casting, plein de gros noms et de visages connus. Eve Hewson, déjà vue dans Mon amie Adèle. Dakota Fanning, Liev Shreiber. Et Donna Linne Champlin qui jouait Paula dans Crazy Ex girlfriend qui me donnait envie d’aimer cette série. Mais pas du tout. Et surtout Isabelle Adjani dans un rôle de Française ridicule et Nicole Kidman qui se balade avec une perruque dégueulasse sur la tête. Et en vrai, les whodunnit, j’aime bien, hein, mais faudrait voir à ce que ce soit bien fait. Parce que le souci d’une série, c’est qu’elle doit durer. Donc le premier suspect arrêté à la fin de l’épisode 1 ou 2, je sais déjà que c’est pas lui. Bref, clairement pas la série de l’année même si ça me donne envie d’aller faire un tour du côté de Nantucket. Mais ça n’arrivera sans doute jamais.

House of ninjas
Série japonaise sur une famille de ninjas qui se passe au pied du château Himeji. Très sympa avec un bon équilibre entre moments de comédie et tensions plus dramatiques. La série y va à fond sur les incroyables accomplissement des ninjas, l’art de la dissimulation, les lieux truqués… Il y a des histoires de dynastie, une secte aussi. Bref, des ninjas à l’époque moderne, je recommande carrément.

Le problème à trois corps
La trilogie de livres, pas la série. J’ai pas bien aimé la série, je n’ai pas trouvé les personnages très fins. Et je n’ai pas été convaincue par la réorchestration des éléments du roman. Donc j’ai passé mon été sur cette trilogie. Trois énormes bouquins de 800 à 900 pages. Et franchement, ça vaut le coup même s’il faut s’accrocher. C’est de la hard science, donc pas mal de scènes avec des personnages qui parlent de physique quantique, des notions de quatrième dimension, la recherche pour atteindre la vitesse de la lumière… Donc environ 2500 pages avec beaucoup de passages scientifiques, notamment sur des sujets que je ne maîtrise pas du tout. Maintenant, je rajoute la dimension « le soir, je suis fatiguée ». Ce qui a rajouté à ces 2500 pages beaucoup de scènes très étranges tricotées par mon cerveau fécond lors d’assoupissements. Une fois, je me suis assoupie et j’ai clairement « vu » un personnage du livre m’interpeller directement. Quoi ? Moralité ? Je crois que je dois réorganiser mes lectures. La légèreté dans mes livres papier, les livres plus gros et plus exigeants sur ma tablette. Parce que Le problème à trois corps mérite plus que ronflements et petite bave traîtresse au coin de la bouche. Même si, juste un commentaire. Je trouve très drôle de voir l’Humanité paniquer pour une menace qui arrivera dans 400 ans… alors qu’on voit la totale indifférence des Humains face à une menace tangible de type réchauffement climatique.

Ambiance musicale de la semaine
Cette semaine, pour la comédie musicale, j’ai chanté Voilà de Barbara Pravi donc :
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