Quand t’es en couple : dormir à deux
Dormir à deux, le rêve. Après une dure journée, lors d’un orage ou d’une nuit froide d’hiver, se blottir contre le corps chaud et douillet de l’autre et se laisser sombrer dans un doux sommeil réparateur. MENSONGE ! Franchement, dormir à deux, c’est cool que dans les films.
Le Tetris de l’endormissement
Quand j’étais célibataire, je m’allongeais dans mon lit deux places le soir et me réveillais souvent littéralement pliée en deux, le buste d’un côté, les jambes de l’autre, je m’enroulais avec passion dans ma couette, je faisais ce que je voulais dans mon lit. Et de temps en temps, je partageais ma couche avec un gentil garçon; Parfois même, je l’appellais “mon copain”. Avant de s’endormir, un tendre câlin puis arrive le moment délicat de l’endormissement. Le fait d’être enlacé avec l’autre va peut-être vous donner trop chaud. Ses poils de torse vous chatouiller le nez. Votre cou va commencer à tirer. Et surtout, qu’est-ce qu’on fait de ce putain de bras coincé sous son corps ou le nôtre ? Non mais sérieusement, y a toujours un bras en trop, ce bras dont on ne sait que faire ni où glisser.
C’est la rumba nocturne
Et puis que dire des bruits ou mouvements de la personne qui partage votre couche ? Evidemment, on pense tous aux ronflements, nuisance numéro 1 des nuits à deux. Même si on a tous nos petites astuces pour les faire cesser. Perso, je bouge un peu brutalement dans le lit ou je tente de tourner mon partenaire sur le côté. Mais le pire du pire de l’angoisse absolue pour moi, ce sont les grincements de dents parce que tout ce qui est bruit de bouche me rend dingue. Et puis parfois, vous héritez d’un hyperactif nocturne qui vous fait le cirque du soleil dans votre lit tout en roupillant… Et encore, j’ai eu de la chance, je n’ai jamais eu affaire à un somnambule. Victor m’a parlé qu’une fois dans la nuit mais notre dialogue fut assez limité :
“Bla bla incompréhensible
— Quoi ?
– Bla bla incompréhensible
– Tu dors, coeur !
– Non !”
En fait si, il n’a eu aucun souvenir de cette discussion pourtant si passionnante…
Apprendre à s’endormir ensemble
Ah Victor, justement, puisqu’on en parle… Et aussi parce qu’il lit par dessus mon épaule d’un air fâché en me menaçant d’aller dormir sur le canapé. Ce qui serait plus une punition pour lui que pour moi. Alors oui, parfois, il ronfle, surtout à l’endormissement. Et une fois il a parlé mais à part ça… A force de s’endormir dans les bras l’un de l’autre, on a développé des techniques pour notre bras traînant. Nos tips ! Pour lui : le glisser sous mon oreiller. Pour moi : je me déboîte l’épaule. Hyperlaxie power ! On finit toujours par glisser paisiblement de notre côté du lit et le miracle opère : je dors à la perfection. Je m’endors sans grande difficulté, ne ruminant plus pendant des heures les contrariétés de la journée. Ou si peu. Peut-être parce qu’il est là et que sa présence m’apaise; Ou peut-être parce que j’ai pu m’épancher sur ces contrariétés et passer à autre chose, je n’en sais rien. Mais en ce moment, un nouveau danger menace nos nuits ou du moins notre capital sommeil. Je vous en parlerai la semaine prochaine : le rythme de vie.
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